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Le Coloniseur

3 juillet 2010

Marchandage rénal

Faire pipi au lit, lorsqu'on est encore un enfant, c'est bien normal. Surtout en colonie : on est pas dans son lit, on est un peu bouleversé par l'absence des parents et le nouvel environnement, on a le sommeil agité...
On appelle ça un "petit accident".
En général.

Et puis, c'est pas comme si c'était fait exprès. Déjà c'est pas très agréable, faut prendre une douche et se changer dès potron-minet, toussa.
D'autant que si les copains l'apprennent, c'est la risée à coup sûr.
En général.

C'est pour ça que les coloniseurs (enfin, pour être honnête, ce sont souvent les colonitrices qui s'en chargent, rapport au fait qu'un homme seul avec un gamin qui prend sa douche, c'est louche. Gloire à elles !) sont vachement vigilants lorsqu'il s'agit de faire disparaitre les preuves en toute discrétion.
Et qu'ils n'hésitent pas à mettre les mains dans les draps mouillés.
En général.

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Evidemment, il y a toujours une exception : Clothaire-Childéric (ouai, celui-là il mérite au moins un prénom composé).
Clothaire-Childéric, il a vu que les tout p'tiots de la colonie (4 ans), lorsqu'ils font pipi au lit, ils ont une colonitrice entièrement dévouée à leur douche et au ramassage de leur pyjama, qui fleure bon le sphincter relâché.

Du coup, Clothaire-Childéric est un peu jaloux de toute cette attention, lui qui maîtrise sa vessie. Un matin, il trouve même malin d'aller dire à la colonitrice que lui aussi va faire pipi au lit, pour qu'on s'occupe de lui.
L'animatrice hésite à lui lancer un pyjama à la figure l'envoie bouler.
Clothaire-Childéric retourne dans son lit...

...

'A y est, Clothaire-Childéric a fait pipi.

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11 mai 2010

À l'heure du retard - 2ème partie

Ce post s'est fait attendre, mais c'était uniquement pour coller au thème.

Dans l'épisode précédent : un jeune coloniseur découvrait avec amertume que dans le monde cruel de l'animation, l'on ne peut se fier à rien, pas même à l'horaire officiel indiqué par un papier approuvé, signé, tamponné.


Nous voici donc le jour du retour à la maison. Dans le train qui les ramenait vers des vacances (des vraies) bien méritées, les coloniseurs profitaient des derniers instants de colo, soulagés de ne plus avoir à consoler nuit et jour, qu'il pleuve ou qu'il vente, pour le meilleur et pour le pire, les sanglots hoquetant et les torrents de larmes, teintés d'une bonne dose de cinéma, des parents éplorés à qui les petits monstres manquaient cruellement.
Tout le monde débarque, les familles qui attendent sur le quai, en face du bon wagon, accueillent leur progéniture par moultes embrassades. Tandis que les premiers partent, notre coloniseur regroupe les cinq gamins du CE, qu'il doit ramener en sens inverse, de nouveau par taxi.

Tiens, en parlant de ça, où c'est qu'il est le chauffeur ?
À mesure que le temps passe et qu'alentours, le nombre d'individus de moins d'1m50 diminue, il devient clair que tout ce petit monde n'est pas rentré. Il est décidément bien ignorant de l'absurdité de la vie, ce coloniseur ! Il s'imaginait, bêtement, que le chauffeur aurait reçu des instructions du genre "Votre mission, si vous l'acceptez, sera d'aller cueillir vos passagers à la sortie du train n°bidule, quai tant, nième wagon."
Ca marche bien pour les parents (et pourtant, ils ne sont pas tous très futés). Mais non ! Pourquoi chercher la facilité ? Soyons joueurs ! C'est beaucoup trop simple de repérer une bande de 40 gamins, leurs 40 familles et 4 adultes aux t-shirts subtilement colorés, dont l'identité est marquée on-ne-peut-plus lisiblement dessus (ANIMATEUR).
C'est autrement plus drôle de chercher parmi la foule de la gare Montparnasse un(e) homme/femme seul(e), brun(e)/blond(e)/roux(sse)/chauve, grand(e)/petit(e), gros(se)/maigre, en chemise/veston/t-shirt/costard/tailleur/débardeur/tout(e) nu(e).

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Alors que doit-il faire ? Laisser cinq enfants derrière ("Soyez sages, embêtez pas les gens, jouez pas sur les rails" 573129 ) pour partir à la recherche de l'invité mystère ? Ou les trimballez avec lui et leur faire faire trois fois le tour de la gare (Montparnasse, je rappelle), avec leur sac à dos et cinq valises plus grosses qu'eux ?
Le coloniseur, qui de plus est à court de forfait (quel manque de professionnalisme, je vous jure), emprunte le portable d'une colonitrice pour appeler son directeur resté au centre, qui téléphonera au Grand Manitou des colonies, pour lui demander de contacter l'organisateur de Comité d'entreprise & co., afin qu'il joigne la compagnie de taxi, qui seule détient le 06 de son chauffeur.
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Après une partie de "téléphone arabe" en sens inverse, la réponse finale est : "il est sur le quai."
...
\o/ Ah, bah chouette alors ! Ca réduit la zone de recherche à une plateforme de, grosso-modo, 10m sur 500 qui, manque de bol, est toute pleine de gens. Le coloniseur attend donc que tous les autres enfants aient été rendus à leurs parents pour aller, avec les cinq derniers et ses collègues, jusqu'au bout du quai. Arrivé là, il ne peut rien faire de plus que se pavaner au hasard parmi les gens, arborer son bô t-shirt sous le nez de toutes les personnes seules, dans l'espoir qu'on le reconnaisse.

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Au bout de quelques minutes, le chauffeur le voit. Ouf.
Le voyage jusqu'à Pourg-Balette se déroule sans encombre - les transports étant sous-traités, il reste quand même des choses qui fonctionnent dans l'organisation. Va falloir y remédier... - où l'"organisateur" attend le coloniseur de pied ferme, poings serrés, sourcils froncés, crocs sortis. Et il trouve encore le moyen de lui reprocher le retard, ce bougre !

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Pov' tâche.

Ah, tiens, il manque un parent.
"Bah oui, vu que vous n'arriviez pas, je lui ai proposé de rentrer chez lui en attendant. Je vais le prévenir."
Eh ben, heureusement qu'il y en a un qui pense aux parents ici, dis-donc ! C'est sûr, ils ne sont pas habitués aux retards des transports en commun. On n'a JAAAMAIS vu un voyage scolaire dont le retour ne se faisait pas pile poil à l'heure prévue. Pis bon, on est dimanche, ya surement du foot à la télé. C'est quand même moins chiant d'attendre pénard chez soi que dehors, tout ça pour accueillir une gamine qu'on n'a pas vu depuis une semaine.
Et le coloniseur peut bien attendre une demi-heure de plus pour annoncer au papa que sa fille a été une choupette adorable (ce qui, pour le coup, était vrai), c'est pas comme s'il avait encore 2h30 de train pour rentrer chez lui.

Heureusement, sur une semaine de colo, il n'y a qu'un départ et qu'un retour...

26 mars 2010

Keskecékoi un coloniseur ? Episode 1

Le Coloniseur a remarqué que les parents ont parfois du mal à identifier clairement la raison d'être d'un animateur de colonie. Il est vrai que ces bestioles étranges - qui gardent la progéniture des autres au lieu de profiter de leurs vacances, se couchent à 3h du mat' pour finir un déguisement d'extra-terrestre en papier alu, se relèvent en pleine nuit pour chasser les monstres sous le lit et se nourrissent exclusivement de madeleines et de sirop de grenadine - laissent planer au-dessus d'elles une aura mystérieuse jusqu'alors jamais élucidée.

Le Coloniseur se propose de lever une part de doute, en vous expliquant déjà ce que n'EST PAS un animateur.

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Illustrons-le avec un exemple.
Cunégonde a 6 ans. Comme Franklin, elle sait compter jusqu'à cent et lasser ses chaussures.
Pourtant, 5 jours après le début du séjour, une colonitrice fait une découverte déroutante : la petite Cunégonde ne sait pas s'essuyer les fesses toute seule, après être allée aux toilettes (forcément, ça commence à la gratter...). Ses parents ne lui ont tout simplement jamais appris.
Parce que bon, avoir un môme c'est bien sympa, mais au début ça sait rien faire, faut tout lui inculquer !

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Et ça, c'est un peu chiant des fois, quand même. Heureusement, les parents de Cunégonde sont futés : ils envoient leur fille en colonie, pour que les coloniseurs se chargent d'éducationner les machins pas drôles, comme faire son lit, se laver les mains ou dire merci.
En fait, Papa et Maman Cunégonde, ils sont un peu comme des dresseurs Pokemon : quand ils en ont marre d'entraîner leur pikachu niveau 6, ils le laissent en pension et vont faire de la bicyclette.

Bah c'est pas bien.

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6 mars 2010

À l'heure du retard - 1ère partie

Une chose qu'on apprend vite quand on est coloniseur (ou colonitrice), c'est que c'est de notre faute.
Quoi ? Ah ça, c'est la surprise ! Mais si c'est mal organisé, c'est nous qu'on n'avait qu'à s'adapter.

Par exemple, supposons qu'un coloniseur soit chargé d'escorter cinq bambins, recrutés par le biais d'un comité d'entreprise, jusqu'au lieu de rendez-vous avec les autres. Supposons, tant qu'à faire, qu'il n'en est qu'à sa deuxième colonie, la première ayant été faite en tant que coloniseur stagiaire (ça signifie que c'était pas encore sa faute).
C'est dire s'il est super confiant à l'idée d'avoir cinq enfants sous sa tutelle à lui tout seul, même le temps d'un voyage en minibus. Mais il est volontaire et motivé (c'est marqué dans son CV), alors il accepte.

Il reçoit donc un courrier disant qu'il devra se trouver le Primidi de la 29ème décade de Messidor, sur la place de la mairie de Pourg-Balette, à 10h.
Etant très prudent, il prend soin d'arriver avec un peu d'avance. À 9h, quoi.
Ca le rassure. Pour le moment.

Car en arrivant au lieu susnommé, il découvre qu'à Pourg-Balette, ils ont vachement investi dans la place de la mairie. C'est grand. Et ya des rues partout.
Le Coloniseur, il est naïf, il a pensé que si on ne lui disait pas plus précisément était le lieu de rendez-vous, c'est que ça serait évident une fois sur place. Bah en fait non. Mais alors, vraiment pas. Ah, et maintenant qu'il y pense, on ne lui a pas expliqué comment il était censé reconnaître... euh... bah il sait pas non plus qui est-ce qu'il doit retrouver, en fait.

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Il y a bien un grand car garé ici, avec plein de gens autour, mais ça n'a pas l'air d'être pour lui (ou alors cinq, ça fait vachement plus que ce qu'il croyait).
Sans se laisser démonter, il marche droit vers la mairie, pour demander à la secrétaire si elle est au courant d'un quelconque départ de colo dans le coin.
Non.
Bon, de toute façon, il est en avance, il a le temps de voir venir. Il en profite pour aller pisser dans les toilettes de la mairie (pasque bon, ça fait quand même plus de 3h qu'il est parti de chez lui le pigeon). Oui, ça a son importance...
Une fois sur le perron, il enlève son pull pour arborer fièrement son t-shirt fluo, marqué des lettres élégantes de COLONISEUR. Au moins, lui, on pourra pas le louper !

C'est alors qu'il reçoit un appel de là-haut. Le Grand Manitou des colonies lui téléphone, à lui misérable petit coloniseur, parce que le soit-disant organisateur de chez Comitédentreprise & co. l'a appelé en plein affolement : "Mais où c'est qu'il est le nanimateur, là ?!11"

"Bah. Au lieu de rendez-vous." répond le Coloniseur un peu surpris. "Enfin, je crois..."
Et là ça carbure à mort dans la tête du jeune homme.
Est-ce qu'il est bien à la mairie de Pourg-Balette ? Est-ce qu'il n'y aurait pas 2 mairies à Pourg-Balette ?? Est-ce qu'il n'y aurait pas plusieurs villes du nom de Pourg-Balette ???
Il trouille tellement de s'être trompé de lieu de rendez-vous qu'il en mouillerait son pantalon, s'il n'avait pris ses précautions. Ah ! Vous voyez, c'était important.

Le temps que le Grand Manitou rappelle l'organisateur, pour lui donner le numéro de téléphone du Coloniseur (ouai, la colo c'est un peu comme un réseau d'espions : on n'a les coordonnées que d'un ou deux contacts), celui-ci commence à traverser la place.
Le grand car de toute à l'heure est parti. Derrière, un petit groupe d'une dizaine de personnes était astucieusement caché, les fourbes.
"Allo ? Le nanimateur ? Bon qu'est-ce que tu fous, on t'attend là !
- Je suis devant vous abruti.

*raccrochage de téléphone*
- Bah c'est pas trop tôt (il est 9h20) le rendez-vous c'était à 9h30. 
- Ah, je suis désolé, mais pour moi c'était 10h.
- Non, les parents devaient être là pour 9h30.
- ...

retard

Ca évidemment, le Coloniseur se contente de le penser. Ya des enfants à côté.

L'organisateur s'en va pasque bon, à 9h30, ya la redif' de Secret Story.
Et là, les parents, qui ont été aussi bien informés, assaillent le Coloniseur de questions. Le chauffeur il arrive quand ? C'est un taxi ou un minibus ? On est censés le retrouver où ?
Sais pas.
En trois minutes, le Coloniseur vient de perdre toute crédibilité devant 5 parents. Heureusement, le t-shirt fluo, ça impose le respect. (nan, en fait on les aime bien, ces t-shirts !)

Il rappelle le Grand Manitou, qui appelle la société de taxi, pour qu'ils appellent le chauffeur. La société de taxi rappelle le Grand Manitou, qui rarappelle le Coloniseur. Réseau d'espions, je vous dis.
Apparemment, le chauffeur aussi a du mal à savoir ce que "sur la place de la mairie" veut dire. Ca fait 10 min qu'il tourne autour. Pasque la blague, c'est que le lieu de rendez-vous, il est en sens interdit.

Finalement, le Coloniseur parvient à le repérer (ouf, il regagne un peu de crédibilité) et tout le petit monde part en colo.

Tiens, au fait.
Le chauffeur, il avait rendez-vous à 10h.



Tout jour de départ a son jour de retour.
À suivre...

20 février 2010

Zitch cow !

Ambroisine est une petite fille de 4 ans. Elle mange des légumes, elle fait des dessins pour les animateurs, elle veut bien se laver les dents, et elle ne jette pas de cailloux sur les autres.
Une vraie perle.
Du genre que si on n'en avait que des comme ça, en colo, on serait presque prêts à bénévoler (mais on se ferait un petit peu chier quand même, faut bien l'admettre).

Ambroisine, elle est assise à côté du Coloniseur, dans le car. Mais ce que le Coloniseur ne sait pas encore, c'est qu'Ambroisine ne va pas souvent à la campagne.

"Oooooh, des vaches !"  °0°


Vraiment pas souvent.


"Oooooh, d'autres vaches !"  °0°


VRAIMENT, vraiment pas souvent.


"Oooooh, une vache toute seule !"  °0°


Est-il encore besoin d'insister ?


"Oooooh, des vaches noires et blanches !"  °0°


"Oooooh, des vaches qui mangent !"  °0°


"Oooooh, des vaches marrons !"  °0°


"Oooooh, des vaches qui marchent !"  °0°


"Oooooh, des bébés vaches !"  °0°


"Oooooh, des vaches qui font rien !" 
  °0°


"Oooooh...


Non, je vous assure, je n'exagère pas.
Cette adorable Ambroisine s'est réellement émerveillée devant des vaches pendant une bonne heure.

C'est-y pas trop kawaï ?!  ^_______________________________________^ (L)

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13 février 2010

Le Spleen de Boulgridiou-lès-bains

Léopold est un petit garçon de 7 ans (à première vue).
Léopold, il n'aime pas les activités de la colo. Ni les grands jeux. Ni les sorties. Ni les veillées.
Léopold, il ne joue pas au foot, il ne fait pas de coloriages, il ne chante pas de chansons.
Parce que Léopold, il a une façon toute personnelle de passer le temps :

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Il faut admettre que Léopold n'a pas eut de chance : il voulait aller dans une autre colo, avec son frère. Une colo pour les plus de 9 ans (damned !), dédiée au seul jeu qui éveille un peu d'enthousiasme chez lui :

...

Les échecs \o/

Autant c'est bien d'avoir une passion (les échecs c'est cool, ça développe l'intellect, toussa), autant quand à 7 ans on n'est déjà plus capable de s'amuser avec des kaplas et des avions en papier, c'est un peu triste.

Faut dire qu'il est doué, le bougre.

Léopold : Alors là, t'as le choix entre la technique dite du tourne-vis éventré, inventée par Kumamoto en 87; ou celle plus risquée de la loutre fromagée, que l'on doit à Otterman.
Le Coloniseur : KAMOULOX !!!

Si ça s'trouve, il bluffe...


Toujours est-il que Léopold, convaincu que, quels que seront les efforts des animateurs, la colo ne lui plaira pas, a décidé de se mettre "ennui mortel" comme humeur par défaut.
D'ailleurs, il ne perd pas de temps : dès le premier jour, il annonce au Coloniseur, à propos de ses camarades de chambrée : "Je me suis déjà fait plein d'ennemis."

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Malgré tout, même les plus grands esprits ont leur faiblesse.
Lors de la sortie piscine, fort occupé à sauter avec 5 de ses camarades sur les épaules du Coloniseur pour tenter de le couler (ouai, sauf que le Coloniseur, il a pied, lui, bande de p'tits empoicrés 573129), il oublia l'espace d'un instant sa grande résolution. C'est ainsi qu'il laissa apparaître sur son petit visage, un sourire.
Attention, hein ! Pas n'importe quel sourire ! Un vrai, un qu'à courut M'dame, un qui laisse voir toutes les dents, les morceaux de salade entre les dents, et les bactéries qui bouffent les morceaux de salade entre les dents.

Sur le chemin du retour, le Coloniseur, savourant l'idée d'avoir réussit, mieux que n'importe quelle crème au collagène, à dérider le petit garçon, lui demanda d'un air innocent :
"Alors, c'était comment la piscine ?
- Je me suis ennuyé."


...

...

...

P'tit con, va !



Du coup, la photo de groupe le jour du départ ressemble un peu à ça :

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5 février 2010

Préface (je gagne, prépile tu perds)

Connaissez-vous le blog de Princesse Soso ? Sous ce pseudonyme choupikawaï, une jeune prof d'anglais, à l'humour piquant et au clavier acéré, nous fait partager les perles - toujours déconcertantes, souvent hilarantes, parfois affligeantes - de ses chers élèves, de leurs déplorables parents, et de ses collègues navrants.
Or lorsque l'école est finie, ces merveilleux bambins (qu'ils soient enfants ou adultes), ne chôment pas pour autant. Et c'est là que le Coloniseur, inspiré par le site sus-nommé, a décidé d'intervenir.

L'intention de l'auteur est avant tout de vous faire rire (z'en avez de la chance !). Il tentera donc, autant que faire se peut d'écarter toute agressivité gratuite (second degré mis à part)*.
S'y trouveront des anecdotes de gamins qui déblatèrent, de parents qui délaissent, d'animateurs qui déraillent, d'organisateurs qui désorganisent. Mais aussi toutes les blagues candides qui peuvent se former dans l'esprit ou la bouche de ces petites têtes blondes.
Afin d'éviter les problèmes judiciaires (et aussi parce que Cornélius et Marie-Plectrude, c'est quand même vachement plus classe que Kévin ou Jennifer), les noms des protagonistes seront changés.

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*Si jamais il échouait dans sa tâche, veuillez, je vous prie, le lui faire savoir dans les plus brefs délais.

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